Au sec…ours !

Je l’avoue avec humilité et en toute sincérité : je sèche. À l’image de la Californie ainsi que des nappes phréatiques, de certains lacs et cours d’eau d’une grande partie de la Suisse entre mai et octobre 2018, je souffre de sécheresse. Rien à voir avec une absence de liquide ou d’humidité physique et réelle : l’aridité dont je parle est purement symbolique. J’ai beau me creuser les méninges, interroger mon cœur et mon corps : rien ne vient – la page entière s’offre à moi, désespérément blanche, vide et désertique.

Soit les idées se présentent et s’entrechoquent, jouent des coudes et se bousculent pour accéder à la sortie « Expression » pour finalement ne jamais parvenir à emprunter ce couloir-là. Ou alors, plus difficile à admettre pour un hyperactif mental comme moi, aucune étincelle ne jaillit au firmament de mon ciel cervical, laissant une immense place à un néant peu enclin à la créativité et à la verbalisation.

Cet état et ce constat me font penser à deux séances d’accompagnement que j’ai vécues récemment et au cours desquelles j’ai été amené à dire : « je sèche ».

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