Le coach, un marchand de bonheur ?

Le coach, un marchand de bonheur ?

Une recherche menée en 2007 par deux disciples de Martin Seligman, père de la psychologie positive, a conclu que l’aspiration prioritaire des dix mille personnes interrogées dans quarante huit pays consiste avant tout à être heureux, loin devant la quête du sens de sa vie, l’existence du paradis ou l’obtention de la richesse.

J’ignore si mes client-e-s font partie de l’échantillon consulté, mais j’émets l’hypothèse que, si je leur posais la question, la réponse irait dans la même direction. Ce qui n’est guère surprenant : si les personnes que j’accompagne ont recours à mes services, c’est prioritairement pour mieux vivre une situation professionnelle qui, doux euphémisme, ne contribue en tout cas pas à leur bonheur, quand elle n’est pas carrément source de stress voire de souffrance.

En réponse à ce constat, d’autres études en lien à la psychologie positive aboutissent à une liste de conseils qui se basent sur ce que font les gens qui sont heureux comme, par exemple, s’entourer de gens heureux, agir pour être heureux, faire don de soi ou être optimiste.

Cette liste d’injonctions me questionne pourtant dans ma fonction et, plus encore, dans ma posture de coach.

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