Nous avons l’immense tristesse de vous faire part du décès de Bernard Besson, instigateur et co-fondateur de COACHING-Services.

Toute l’équipe de COACHING-Services présente ses plus sincères condoléances à toute sa famille et à ses proches.
Bernard a été pour chacun d’entre nous, tour à tour, un formateur, un mentor, un collègue et surtout un ami. Il a ainsi profondément marqué notre parcours et notre vie, comme il a marqué ceux des nombreuses personnes qui l’ont côtoyé au sein de ses formations.
Nous vous proposons, en guise d’hommage et de souvenir, un édito écrit par Bernard en avril 2010, illustrant parfaitement la vision et les valeurs qu’il a défendues au sein de COACHING-Services pendant toutes les années où il en a été le fer de lance et qu’il a su nous transmettre au fil du temps.

L’équipe de direction de COACHING-Services

Quelle formation pour devenir coach ?

Les pionniers du coaching ont très souvent proposé des formations construites sur la base de leur propre parcours et de leurs expériences de plusieurs années sur le terrain. Avec le regain d’intérêt pour tout ce qui est proposé sous l’étiquette «coaching», nous découvrons des bases très différentes. Certains se sont appropriés et ont aménagé les méthodes de celles et ceux qui les ont formés, d’autres cherchent à se distinguer pour remplir des niches peu exploitées, faisant du coaching une démarche spécifique à un milieu professionnel par exemple.

Travailler au quotidien comme accompagnateur ou coach, nécessite de grandes capacités pour se confronter régulièrement aux besoins, aux attentes des autres. Un équilibre personnel est de rigueur. Pour y arriver, il faut faire une importante démarche de connaissance de soi, car le coach est son seul outil. Celle-ci doit aussi être travaillée par de nombreuses actions sur le terrain, dont les résultats et les interrogations seront interpellés lors de supervision professionnelle. La richesse de son bagage personnel d’expériences est un trésor certain. Un degré important de curiosité comme une grande capacité à travailler avec l’inconnu sont des atouts majeurs.

Dès lors que penser de formations dispensées dans des milieux académiques où la réflexion et l’analyse théoriques l’emportent souvent sur une formation terrain engageant l’apprenant dans une large pratique. Nous nous demandons comment la formation et le travail de mémoire, souvent orienté vers une discussion théorique, peuvent attester des compétences pratiques d’accompagnement de cette personne.

Les capacités d’accompagnement d’une personne, à notre avis, relèvent principalement de compétences sociales et relationnelles. Or nous nous demandons dans quel champ d’apprentissage elles peuvent le mieux être acquises et développées ? La réponse donnée devrait privilégier le champ le plus idoine, qui conjuguerait dans un dosage à déterminer pratiques et élargissements théoriques.

Enrichir ses savoirs, ses concepts théoriques, élargir son champ de vision est certes indispensable sans pour autant oublier que c’est en forgeant et en forgeant encore, en élargissant son champ d’expériences, que l’on devient maître forgeron !

Bernard Besson, avril 2010